Un homme marche sur la plage et aperçoit un garçon en train de ramasser quelque chose délicatement, avant de le remettre dans l’océan. Il s’approche de lui et demande :
– Qu’est-ce que tu fais ?
– Je rejette les étoiles de mer dans l’océan. La marée est en train de redescendre, donc si je ne les remets pas à l’eau, elles vont mourir.
– Mon garçon, est-ce que tu réalises qu’il y a des kms et des kms de plage et des centaines d’étoiles de mer ? Ce que tu fais ne change rien, ça ne fera aucune différence en fin de compte.
Après avoir écouté poliment, le jeune garçon se baisse, ramasse une autre étoile de mer, et la remet à l’eau.
Puis il se retourne vers l’homme, sourit et lui répond :
Ça a fait toute la différence pour celle-là.
Une étoile à la fois. Un pas après l’autre. C’est la meilleure façon pour éviter d’être dépassé par l’énormité de la tâche qui nous attend. Pour éviter d’être paralysé avant même d’avoir commencé.
Anne Lamott raconte une anecdote merveilleuse dans son livre Bird by bird :
Il y a 30 ans, mon grand frère, qui avait 10 ans à l’époque, était en train d’essayer d’écrire un rapport sur les oiseaux. Il avait eu 3 mois pour le préparer, et bien sûr, il s’y est pris la veille. On était en vacances dans notre cabine familiale dans le Bolinas, et il était assis à la table de la cuisine, aux bords des larmes, entouré de classeurs, de stylos et de livres non ouverts sur les oiseaux, paralysé par l’énormité de la tâche. Mon père s’est assis à côté de lui, a mis son bras autour de l’épaule de mon frère, et lui a dit :
« Un oiseau après l’autre, mon pote. Vas-y juste un oiseau après l’autre.
Chercher la perfection, c’est comme poursuivre l’horizon. Continuez à avancer, un pas après l’autre.
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